Taxation d’office : réalisme économique imposé à l’administration fiscale
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Jean Martin
Ancien Inspecteur des Impôts
Nous bénéficions de l'expertise de notre of counsel, Jean Martin, ancien Inspecteur des Impôts.
Sommaire
Le début du contrôle fiscal de votre entreprise a révélé d’emblée d’importantes omissions, notamment au regard de vos obligations déclaratives. Hormis l’impact psychologique, les conséquences financières risquent évidemment d’être désastreuses. Tout en vous mettant en garde par rapport aux répercussions résultant de graves négligences, Avocats Picovschi rappelle que l’administration fiscale doit tout de même se montrer réaliste pour déterminer ses redressements.
Négligences les plus significatives
Parmi les divers facteurs susceptibles de déclencher un contrôle fiscal, le motif qui revient « en boucle » le plus souvent se rapporte aux omissions déclaratives.
Et quand le contrôle a démarré les négligences qui risquent déjà de coûter cher se rapportent aux irrégularités constatées dans la tenue des documents comptables et à l’absence de certaines pièces justificatives à l’appui de la comptabilité présentée. Plus préoccupant encore, ce peut être le défaut de production de tel ou tel document comptable particulièrement important (par exemple, le livre-journal retraçant le détail des chiffres d’affaires réalisés et des dépenses professionnelles exposées).
Sur ce sujet capital, il est rappelé que les contribuables exerçant en nom propre ou en société sont obligés de tenir leur comptabilité au moyen de systèmes informatisés. En cas de contrôle ils doivent impérativement remettre celle-ci aux vérificateurs sous la forme dématérialisée par le biais d’un fichier des écritures comptables (FEC).
Par ailleurs, les lacunes les plus graves se rapportent au dépôt tardif des déclarations de TVA ou de résultats, voire bien plus fâcheux encore, au défaut total de souscription de celles-ci.
Dans ces situations, il y a en effet de fortes probabilités à l’issue de la vérification de comptabilité ou de l’examen de comptabilité que l’entreprise se retrouve en procédure d’évaluation ou de taxation d’office.
Quelles conséquences ?
Sans entrer dans les subtilités relatives à la notion de la charge de la preuve, les négligences indiscutables autorisent très souvent l’inspecteur à procéder à l’évaluation ou à la reconstitution des chiffres d’affaires et des résultats de l’entreprise défaillante.
Toutefois, même en pareilles circonstances, la doctrine administrative relayée par la jurisprudence constante en la matière contraint les Agents du fisc à faire preuve de circonspection.
Ainsi, en ce qui concerne les irrégularités constatées sur le plan comptable, le bulletin officiel des Finances publiques CF-IOR-10-20 du 12 septembre 2012 recommande aux Services vérificateurs de se montrer objectifs et réalistes pour opérer leurs redressements. Cette instruction administrative souligne notamment que les reconstitutions du bénéfice brut doivent être effectuées à partir des conditions concrètes de fonctionnement de l'entreprise et non d'éléments prédéterminés ou étrangers à la gestion propre à celle-ci.
De plus, à la suite du dépôt tardif des déclarations ou de l’absence de leur souscription, le droit accordé à l'administration fiscale d'arrêter d'office les bases d'imposition ne lui confère pas un pouvoir discrétionnaire. Non seulement les contrôleurs et inspecteurs sont tenus d'établir la validité de la mise en œuvre de la procédure d'imposition d'office, mais le bulletin officiel précité les invite en particulier à « s'attacher à faire une évaluation aussi exacte que possible des éléments qui concourent à la détermination des bases d'imposition, de manière à éviter l'établissement d'impositions manifestement excessives ».
Et conformément aux dispositions de l’article L. 57 du Livre des procédures fiscales les méthodes de reconstitution des bases d'imposition doivent être clairement exposées dans la proposition de rectification afin que le contribuable puisse se trouver en mesure de faire valoir ses observations en toute connaissance de cause.
Recours à l’Avocat fiscaliste s’il le faut
Pour éviter bien des mésaventures et risquer de mettre en danger la pérennité de votre entreprise, confiez la tenue de votre comptabilité à un professionnel expérimenté. Corrélativement, assurez-vous que l’Expert-comptable télédéclare dans les délais vos déclarations de chiffres d’affaires et de résultats.
À défaut de respecter ces précautions qui tombent sous le sens, gare aux dégâts éventuels puisque dans ce cas votre entreprise se trouve naturellement et rapidement visée.
Mais si cela doit arriver… l’Avocat fiscaliste appelé à la rescousse bataillera ferme pour surveiller étroitement la procédure diligentée par le représentant du fisc. Plus concrètement, il portera son attention principalement sur la manière dont vos chiffres d’affaires et vos résultats ont été reconstitués pour les exercices soumis à vérification.
Et en cas d’exagération manifeste des bases d’imposition proposées, ce professionnel rompu à gérer au quotidien le déroulement des procédures fiscales s’appliquera alors à rédiger la réponse la plus pertinente possible à la proposition de rectification en vue de forcer le contrôleur ou l’inspecteur des Finances publiques à « revoir sa copie ».
Pour assurer cette mission, vous pouvez compter sur la compétence et l’efficacité d’Avocats Picovschi, habitué à défendre âprement les intérêts de ses clients en matière de contrôle fiscal.