Crowdfunding immobilier : comment ça marche ?

Crowdfunding immobilier : comment ça marche ?
Vous voulez plus d’informations ?
Contactez nous sans engagement au +33(0)1 56 79 11 00

Nos attachés d'information sont à votre écoute et vous expliqueront notre fonctionnement.

Rencontrons-nous !

Nous sommes présents au 90 avenue Niel,
62 & 69 rue Ampère, 75017 Paris.

| Publié le

SOMMAIRE

S’il y a bien un domaine qui ne connait pas la crise, c’est le financement participatif en immobilier, autrement dit le crowdfunding immobilier. Il s’agit d’un mode alternatif de financement ou d’investissement qui permet de collecter des fonds hors secteur bancaire en recourant à des plateformes spécialisées sur Internet, de collecte de fonds de particuliers, gérées par des intermédiaires en financement participatif. Ainsi le financement participatif immobilier permet aux particuliers et aux professionnels d’investir collectivement dans des projets de promotion immobilière. Avocats Picovschi, compétent en droit immobilier à Paris, vous accompagne dans vos projets d’investissement immobilier.

Le crowdfunding immobilier, qu’est-ce que c’est ?

Le crowdfunding immobilier met en relation deux acteurs ; l’opérateur immobilier d’une part qui choisit cette solution pour financer le projet qu’il porte et les investisseurs d’autre part, dits crowdfunders, qui cherchent un rendement attractif. Ces deux acteurs sont mis en relation sur une plate-forme 100% en ligne qui va permettre aux investisseurs de financer une partie du projet de l’opérateur immobilier qu’elle aura en amont retenu. L’investisseur, qui choisit dans un premier temps la plateforme sur laquelle il souhaite s’inscrire, va ensuite décider le programme qu’il souhaite financer.

Ensuite, les deux parties prenantes sont alors liées par un contrat de créance. Le porteur du projet immobilier émet un emprunt obligataire auquel souscrivent les crowdfunders. A terme, en général après 12 ou 24 mois, les investisseurs reçoivent un bénéfice, les intérêts, en plus du capital mis à disposition du porteur de projet au départ.

Cette méthode de financement ne se substitue pas au crédit immobilier contracté auprès des banques mais vient, au contraire, le compléter et permettre de financer les fonds propres des porteurs de projets.

La typologie des projets immobiliers susceptibles d’être en partie financés par le crowdfunding immobilier est vaste. Il peut s’agir d’opérations de promotion immobilière traditionnelles dans le secteur résidentiel, d’opérations de marchand de biens ou encore d’aménagement foncier. La plate-forme en ligne a pour mission de sélectionner les programmes immobiliers viables pour les proposer aux investisseurs.

Cet investissement peut prendre diverses formes :

  • Crowdequity : il s’agit d’un financement ou refinancement d’une partie des fonds propres que le promoteur immobilier avait initialement investi dans son projet
  • Crowdlending : il s’agit d’un prêt rémunéré, avec un taux fixé et pour une durée précise, à un promoteur immobilier, ou à sa holding (maison mère ou entreprise "de tête"). Ce financement vient en principe, en complément d’un financement bancaire.

Crowdinvesting : c’est une déclinaison du crowdequity, dans lequel le projet immobilier a vocation à être conservé, géré et loué, pour un horizon de placement généralement long.

Quels sont les risques et, par conséquent les précautions, à prendre avant d’investir ?

Avant d’investir dans ce type de placement, il est nécessaire de vérifier un certain nombre d’informations. En effet, il ne faut pas se laisser aveugler par les rendements bien souvent très intéressants, sans faire a minima quelques vérifications.

En effet, derrière la rentabilité très attrayante de cet investissement, se trouvent des risques de divers ordres, notamment juridiques et opérationnels.

S’agissant du risque juridique, selon la forme juridique prise par la société qui dirige la construction et la vente du bien immobilier, vous, investisseur, pouvez perdre la totalité voire un montant supérieur à votre capital investi dans le cas où le promoteur aurait des dettes. Ainsi, pensez à privilégier la SAS qui vous protégera juridiquement car vous ne pourrez pas perdre un montant supérieur à celui investi.

De plus, le secteur immobilier fait face à nombreux aléas pendant la construction du bien : délais de délivrance du bien, défauts de construction, intempéries, … etc. Ce sont les risques opérationnels.

Il est donc important de vérifier la qualité du promoteur. Vous devez vous assurer que la plateforme est agréée par l’AMF (Autorité des Marchés Financiers) et qu’elle détient le statut de CIP (Conseiller en Investissements Participatifs) et de PSI (Prestataire de Service d’Investissement). Vous pouvez faire ces vérifications directement sur le site de l’Orias.

Vous devez également prendre en compte l’ancienneté de la plateforme, le volume et la durée moyenne des projets proposés, les montants collectés. Vous devez également regarder le taux de défaut ou le taux de retard.

Bien que la plupart des plateformes n’en ont pas, vous devez également être attentif aux frais de gestion.

Ne prenez pas le risque d’investir dans un projet douteux susceptibles de vous faire perdre toutes vos économies ! Nos avocats en droit immobilier et en droit bancaire vous accompagnent dans le cadre de vos investissements afin de sécuriser toutes les opérations. Trop nombreuses sont les personnes qui se rendent compte après coup qu’elles sont victimes d’une arnaque. Comment faire pour récupérer votre argent qui a déjà transité dans plusieurs pays ?

Pourquoi investir dans le financement participatif en immobilier ?

Ce type d’investissement est accessible à tous puisque le montant d’investissement minimum est assez bas, de l’ordre de centaines au millier d’euros. De plus, le financement participatif en immobilier vous permet à la fois d’investir dans la pierre, sans pour autant avoir à vous préoccuper des problèmes de gestion ou de frais liés à cette gestion.

Ce placement est un placement à court terme, entre 6 et 24 mois pour la plupart. La rentabilité apparait donc d’autant plus intéressante puisqu’elle est à court terme.

Pour comparer avec un investissement dans une SCPI (Société Collective de Placement Immobilier), on peut noter une rentabilité nette de frais supérieure à celle de la SCPI, cette dernière affichant des frais à l’entrée et à la sortie, mais également des frais de gestion. Toutefois, le financement participatif présente un risque supérieur, il doit donc correspondre à votre objectif et à votre appétence aux risques, à plus forte raison qu’il n’est pas liquide puisque vous devez attendre la durée prévue pour récupérer votre capital et les éventuels intérêts.

Avocats Picovschi, compétent en droit immobilier à Paris, se tient au fait des dernières nouveautés afin de vous aider à diversifier vos investissements en toute sécurité.

Votre avis nous intéresse

* Ces champs sont obligatoires
En savoir plus sur le traitement des données